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L’Île de Nantes, une mutation constante

Poumon de la ville et symbole de sa revitalisation, le quartier de l’Île de Nantes a bien évolué ces dernières années. Il n’a pourtant pas encore tout à fait terminé sa mue.

Les Nantais sont aux premières loges pour observer à quel point leur ville a changé. Beaucoup changé. À la faveur de l’explosion du transport aérien -régulier et low-cost– et de l’expansion du train à grande vitesse. Les « piliers » sont toujours là (ni la cathédrale, ni le Château des Ducs de Bretagne ni le stade de la Beaujoire n’ont bougé). La ville, elle, ne cesse de se développer au point d’apparaître, aujourd’hui, comme l’une des agglomérations les plus dynamiques de France.

À deux heures de Paris par TGV, Nantes compte un peu plus de 300 000 habitants. Son marché immobilier est en mouvement perpétuel, avec plusieurs nouveaux quartiers sortis de terre ces dernières années. Pour écrire une nouvelle page de son histoire, la ville a placé le curseur sur la culture et l’environnement. Nantes est ainsi devenue une ville « verte » reconnue, où la création prend une place toute particulière.

L’Île de Nantes, symbole du nouveau souffle qui entraîne la ville, se trouve au cœur de cette dynamique.

De l’industrie à la culture

Le quartier de l’Île de Nantes -aussi appelé Île Beaulieu- se situe entre deux bras de la Loire, au Sud de la ville. Le nom « Île de Nantes » est d’ailleurs assez récent. Il correspond avec la vague de réaménagement des lieux. Ici, se trouvaient il y a encore quelques décennies les chantiers navals.

Les chantiers navals Dubigeon, qui occupaient une grande partie de l’ouest de l’île, ont fermé en 1987. S’en sont suivies plusieurs années de no man’s land avant la réhabilitation des lieux où la culture prend désormais place. Impossible de ne pas avoir entendu parler du fameux Éléphant géant issu des Machines de l’île. Ou encore de l’étonnant Carrousel des mondes marins, inauguré en 2012 et inspiré de l’univers d’un Nantais bien connu, Jules Verne.

Longue de près de cinq kilomètres, on y trouve de tout : des logements (environ 13 000 habitants), l’Hôtel de région, le tribunal de grande instance de la ville et le grand parc de Beaulieu, à son extrémité Est. Les noctambules se dirigent en masse les week-ends vers le célèbre Hangar à bananes, à l’Ouest.

Une population quasi-triplée en 2030

C’est au tournant des années 1990 qu’a débuté une vaste réflexion sur l’avenir du quartier. Les Nefs (ces grandes halles où l’on construisait les bateaux, désormais lieux culturels) ou la Fabrique (espaces de création et de représentation artistiques) ont été les premières pierres de « l’édifice ».

L’Île de Nantes est appelée à devenir le cœur économique de la ville. D’ici 2020, le quartier doit accueillir le nouveau CHU, le Marché d’intérêt national de Nantes ou la nouvelle école des Beaux-Arts. À l’horizon 2030, on y trouvera 10 000 logements, 450 000 mètres carrés de bureaux ou encore 160 hectares d’espaces publics aménagés ou réaménagés. On y comptera alors pas moins de 30 000 habitants !

La liste complète des projets est d’ailleurs accessible sur le site iledenantes.com. À voir, la première des six parties de la vidéo retraçant les principaux points de l’évolution du quartier :

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Des prix encore « raisonnables »

Avis aux investisseurs immobiliers : mieux vaut ne pas traîner pour se lancer. À l’instar de Bordeaux plus au sud, Nantes prend de la valeur à mesure qu’elle se développe et gagne des « galons » auprès du grand public. La ville se classe au deuxième rang au palmarès des villes où il fait « bon vivre ». Juste derrière…Bordeaux.

Résultat, les prix de l’immobilier sont en hausse quasi-constante ces dernières années. Sur l’Île de Nantes, le prix moyen du mètre carré est ainsi de 3 235 euros pour un appartement (meilleursagents.com). Soit légèrement au-dessus de la moyenne de la ville, à 3 221 euros pour un appartement.

Sur un an, toujours selon MeilleursAgents, les prix de l’immobilier ont augmenté de 10,6% à Nantes. 

Nantes le moteur d’une agglo qui bouge

Nantes ne manque pas d’ambition(s), ni d’arguments. Sa douceur de vivre, la richesse de son offre culturelle et de loisirs, la mer à une heure de route… Et aussi un tissu économique qui bouge. La ville a obtenu le label French Tech -qui centralise et anime l’écosystème local des nouvelles technologies en 2014. L’emploi s’y développe dans de nombreux secteurs d’activité. Elle a d’ailleurs déjà été classée par l’Express comme étant la « meilleure ville de France pour travailler ».

C’est donc dans ce contexte, avec nombre de voyants au vert, que le nouveau quartier de l’Île de Nantes se dessine chaque jour.

Selon les différents calculs, Nantes et son agglomération -la sixième de France- gagnent entre 6 000 et 8 000 nouveaux habitants chaque année.