Crédit immobilier : les banques recommencent à prêter
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Crédit immobilier : les banques recommencent à prêter

Les taux des crédits immobiliers ayant parfois dépassé les 5% pour des durées de remboursement de 25 ans, les banques profitent à nouveau de marges intéressantes et recommencent à prêter plus facilement. Mais pas sous n’importe quelles conditions. Explications.

Les banques reprennent confiance 

Les hausses successives du taux d’usure de la Banque de France, conjuguées à celles des taux directeurs de la BCE, ont redonné confiance aux banques de détail qui peuvent à nouveau envisager de réaliser des marges intéressantes. Elles recommencent à accorder des crédits immobiliers, même celles qui étaient carrément sorties du marché ou avaient réduit leur activité à la portion congrue. 

Toutefois, même si les prix de l’immobilier baissent, les emprunteurs se font rares : 50% jetteraient l’éponge car cela grèverait trop leur pouvoir d’achat selon le magazine Capital. Les banques sont obligées de répercuter cet état de fait sur les taux, qui ont dépassé les 5% plus tôt que prévu dans les établissements les plus gourmands. Mais en novembre, signe positif, ils se sont stabilisés à 4,20% en moyenne pour les prêts sur 20 ans. Il est ainsi est redevenu possible d’acheter à un taux acceptable. Le Haut Conseil de stabilité financière, organisme de contrôle du crédit, a d’ailleurs confirmé en septembre que le taux d’effort, ou d’endettement des ménages (la part des revenus dévolue aux remboursements), resterait de 35 % et que la durée des prêts resterait plafonnée à 25 ans. Pas d’assouplissement donc, mais surtout pas de durcissement des conditions d’obtention ! 

Avoir le bon profil 

Les banques sont à la recherche de clients ayant le bon profil : ceux qui gagnent leur vie, ont une situation professionnelle stable, des comptes approvisionnés sans incident de paiement, ni de crédits à la consommation. Le crédit immobilier est l’occasion de les attirer chez elles, pour qu’ils y déposent leur salaire, achètent des produits financiers (assurances vies, habitation, cartes de crédit...). 

Fort logiquement, plus l’apport personnel sera important, plus le crédit sera « facile » à obtenir. Il faut compter 20% du montant du projet. C’est rassurant pour la banque car vous lui empruntez moins d’argent. 

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L’épargne : un atout pour les primo-accédants 

Lors de la souscription du prêt, elle va vous demander d’ouvrir un compte épargne, même si vous avez opté pour son assurance. Cette épargne résiduelle vous permettra de continuer à rembourser vos mensualités en cas de pépin. Cela peut-être un livret A, un PEL, un PEA… Ce placement qui s’ajoute à l’apport sera en plus rémunéré par la banque. S’il représente une somme importante, il pourra contribuer à faire baisser le taux lors de l’emprunt. Cela peut aider par exemple les jeunes primo-accédants dans l’obtention du crédit, car ils sont les plus pénalisés par la situation. Enfin, il y a toujours des solutions pour vous aider à financer un emprunt, comme le prêt à taux zéro, le prêt d’Action Logement, le prêt d’accession sociale, le prêt épargne logement ou le prêt conventionné. Renseignez-vous sur ces opportunités avant de monter votre dossier.

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Bon à savoir !

Faire établir une attestation de faisabilité par votre banque ou un courtier apporte la preuve de votre solvabilité et rassure le prêteur. Si votre dossier est complet, vous obtiendrez une réponse en quelques jours.

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