Investissement locatif réussi : la bonne stratégie
Effectuer un bon investissement immobilier, c’est avant tout se poser les bonnes questions : Quel est l’objectif sur le long terme d’un tel investissement ? S’agit-il de percevoir une rente sous forme de loyers ou de revendre pour toucher une plus-value ? Le logement deviendra-t-il par la suite une résidence principale ou servira-t-il à loger sa descendance ? Le bien fera-t-il plus tard l’objet d’une transmission en tant que patrimoine immobilier ? Grâce aux réponses, les contours du projet, mais aussi et surtout la stratégie pourront être définit, conditionnant ainsi le type et l’emplacement du bien.
Dans quel type de logement investir ?
En fonction des objectifs fixés, mais aussi des envies, besoins et possibilités financières, le choix du logement sera différent. Lors de la recherche, deux critères principaux entrent en compte :
- L’emplacement : tout professionnel du placement immobilier l’affirme : le choix du lieu est primordial et c’est aussi la toute première étape d’un investissement locatif réussi. L’étude de l’environnement (vie du quartier ciblé, transports en commun, écoles, commerces de proximité, etc.), du marché locatif (logements vacants, loyers moyens, demande locative, etc.) et du dynamisme économique de la zone est primordial ;
- Le type : réussir son investissement locatif, cela passe aussi par le choix du type de logement. Les petites surfaces rapportent plus au m2, mais les changements de locataires sont plus fréquents, alors qu’avec une maison ou un grand appartement, le rendement locatif sera plus bas, mais la vacance diminue.
Choix du locataire et définition du loyer
Après le choix du logement, le locataire est primordial pour un investissement réussi. Cela paraît logique, mais sans locataire, pas de location et donc pas de loyer. Là non plus, il ne s’agit pas de choisir au hasard, mais de favoriser les locataires sérieux et fiables. Pour trouver la personne idéale, plusieurs solutions existent : laisser une agence s’en charger, diffuser soi-même une annonce, favoriser ses connaissances. Le propriétaire peut demander aux candidats à la location de justifier leurs revenus (idéalement, ils sont 3 fois supérieurs au loyer demandé) ainsi qu’un dépôt de garantie ou un caution.
Pour ce qui est du loyer, l’investisseur le fixe librement, que ce soit un bien meublé ou vide. Pour proposer un montant cohérent, il est possible de se baser sur les loyers pratiqués dans la zone géographique. À savoir également que certaines villes imposent des dispositifs d’encadrement des loyers.
Location vide ou meublée ?
Autre question que se posent un grand nombre d’investisseurs immobilier, louer vide ou équiper le logement ? Chaque solution apporte son lot d’avantages, avec une sécurité et une stabilité certaine dans le cas de la location vide, mais des avantages fiscaux intéressants pour la location meublée.
Le bail de la location vide est signé pour une période de 3 ans, renouvelable par tacite reconduction pour une nouvelle période de 3 ans. En fonction du montant des loyers perçus, les revenus fonciers sont imposés ou le régime micro foncier ou réel.
En ce qui concerne la location meublée, le bail dure 1 an, renouvelable par tacite reconduction. La notion de logement meublé fait l’objet d’une liste de meubles obligatoires et doit être habitable immédiatement. Les loyers perçus sont imposés dans la catégorie des BIC, soit sous le régime forfaitaire qui permet d’être imposé que sur la moitié des recettes, soit sous le régime réel qui donne droit à une déduction des charges et amortissements des recettes locatives.
La gestion locative
Pour la gestion du parc immobilier, deux options existent :
- S’en occuper soi-même : avant d’opter pour cette solution, il est impératif de s’informer sur les différents aspects de l’immobilier locatif, à savoir la fixation du loyer, l’entretien du logement, le choix du locataire, etc. Cette option n’inclut pas d’intermédiaire et permet donc de faire des économies. Mais elle sous-entend une grande implication personnelle ;
- Confier la gestion locative à un professionnel : dans ce cas, le propriétaire signe avec un professionnel immobilier un mandat de gestion. Ce dernier deviendra alors l’interlocuteur principal du locataire et se chargera de la mise en location, des visites, de percevoir les loyers, etc. Les tarifs sont variables et sont généralement compris en 3 et 12 % du prix du loyer. Les prestataires qui se chargent des logements demandent souvent au propriétaire de souscrire une assurance loyers impayés afin d’éviter tout désagrément.
Mais aussi : l'investissement dans un parking
Pour diversifier son patrimoine, investir dans un parking est une solution locative simple et rentable. Acheter une place de parking équipée d’une borne électrique répond aux besoins croissants des utilisateurs de véhicules électriques, rendant ce type de bien particulièrement attractif pour la location. De plus, les frais de notaire d'un parking dans un logement neuf sont souvent réduits par rapport aux biens immobiliers traditionnels et anciens, ce qui permet un investissement accessible avec un potentiel de rentabilité intéressant. Que ce soit pour un emplacement en centre-ville ou dans une résidence, l’achat de parkings répond à une demande en forte croissance.